Décès de Mlle Monique FELTEN

Nous apprenons le décès de Mlle Monique FELTEN dans sa 83ème année. Ses obsèques auront lieu samedi 16 janvier à 10H00 à Flastroff. R.I.P.

Il n’y aura pas de permanence ce samedi matin.

Décès de Mr André WEISTROFFER

Nous apprenons le décès de Mr André WEISTROFFER (dit Fernand) à l’âge de 89 ans. Ses obsèques auront lieu à Kirschnaumen à 14H30 le lundi 28 décembre. R.I.P.

NOËL est annulé!

I

Illustration Anne-Marie GARANDEAU

1ère messe de l’Avent dimanche 29 novembre 10h à Halstroff.

Bonjour à tous – en attendant que le gouvernement « revoie sa copie » quant au nombre de fidèles aux offices et dans l’attente de la feuille de liaison je vous annonce que la messe du premier dimanche de l’Avent (29 novembre) aura lieu à Halstroff à 10H00. Dès le mois de décembre nous reprendrons le programme prévu. Bonne journée

Il est prophétique et impérieux de défendre la liberté de culte. (Editorial de Mgr Marc Aillet pour la revue diocésaine « Notre Eglise » de décembre 2020)

Chers amis ; frères et sœurs dans le Christ – En attendant l’intervention du président de la république ce soir à 20h et dans l’espoir de nous retrouver durant le temps de l’Avent pour célébrer à nouveau l’Eucharistie dominicale (avec toutes les exigences sanitaires prescrites), je vous transmets cet éditorial de Mgr Marc AILLET ; évêque de Bayonne. Ce texte traduit parfaitement les sentiments qui m’habitent depuis de longues semaines. Enfin un évêque qui monte « au créneau » et ne s’ accommode pas du ‘pastoralement’ correct ! merci à lui et bonne méditation à tous ! A bientôt !

Il est prophétique et impérieux de défendre la liberté de culte

Editorial de Mgr Marc Aillet pour la revue diocésaine « Notre Eglise » de décembre 2020

 

Nous vivons une situation inédite qui ne laisse pas d’inquiéter. Sans doute traversons-nous une crise sanitaire sans précédent, pas tant par l’ampleur de l’épidémie que par sa gestion et son impact sur la vie des personnes. La peur, qui s’est emparée de beaucoup, est entretenue par le discours anxiogène et alarmiste des pouvoirs publics, relayé en boucle par la plupart des grands médias. Il en résulte une difficulté croissante à réfléchir, un manque de recul évident par rapport aux événements, un consentement quasi généralisé des citoyens à la perte de libertés pourtant fondamentales. Au sein de l’Eglise, on observe des réactions pour le moins inattendues : ceux qui dénonçaient naguère l’autoritarisme de la Hiérarchie et contestaient systématiquement son Magistère, en particulier en matière de morale, se soumettent aujourd’hui sans sourciller à l’Etat, semblant perdre tout sens critique, et s’érigent en moralisateurs, culpabilisant et dénonçant sans appel ceux qui osent poser des questions sur la doxa officielle ou défendre des libertés fondamentales. La peur n’est pas bonne conseillère : elle conduit à des attitudes inconsidérées, elle monte les gens les uns contre les autres, elle génère un climat de tension, voire de violence. Nous pourrions bien être au bord de l’explosion !

Voir, juger, agir : ces trois étapes, bien connues de l’Action catholique et présentées par le Pape saint Jean XXIII, dans son encyclique Mater et Magistra, comme caractéristiques de la réflexion sociale de l’Eglise, pourraient bien éclairer la situation de crise que nous traversons.

Voir, c’est-à-dire ouvrir les yeux sur la réalité dans son intégralité et cesser de rétrécir le point de vue à la seule épidémie. Il y a certes l’épidémie de la Covid-19 qui a causé, il est vrai, surtout lors de la « première vague », des situations dramatiques et un certain épuisement des personnels soignants. Mais, avec le recul, comment ne pas en relativiser la gravité par rapport à d’autres détresses qui sont trop souvent passées sous silence. Il y a d’abord les chiffres, que l’on présente comme révélateurs de la gravité inédite de la situation : après le décompte quotidien des décès lors de la « première vague », c’est l’annonce quotidienne des cas dits « positifs », sans que l’on puisse faire le tri entre ceux qui sont malades et ceux qui ne le sont pas. Ne faudrait-il pas comparer avec d’autres pathologies aussi graves et plus mortelles, dont on ne parle pas et dont les protocoles ont pu être ajournés, pour cause de Covid-19, avec parfois des aggravations fatales ? En 2018, on dénombrait 157000 décès pour cause de cancer en France ! On a mis du temps à communiquer sur le traitement inhumain qui a été imposé dans les EHPAD aux personnes âgées, enfermées, parfois à clé, dans leur chambre, avec interdiction de visite des familles : les témoignages abondent sur les perturbations psychologiques, voire les décès prématurés de nos aînés. On parle peu de l’augmentation sensible des états dépressifs chez des sujets qui n’étaient pas prédisposés : les hôpitaux psychiatriques sont ici ou là surchargés, les salles d’attente des psys encombrées, signe que la santé mentale des Français se dégrade de manière inquiétante, ce que le Ministre de la santé vient de reconnaître publiquement. On a dénoncé un risque d’« euthanasie sociale »,  quand on estime que 4 millions de nos concitoyens sont dans une situation d’extrême solitude, sans compter le million de Français supplémentaires qui, depuis le premier confinement, sont passés en-dessous du seuil de pauvreté. Et que dire des PME, des petits commerçants étranglés qui seront condamnés à déposer le bilan ? Parmi eux, on compte déjà des cas de suicides. Et les bars et restaurants, qui avaient pourtant consenti à des protocoles sanitaires drastiques. Et l’interdiction des célébrations cultuelles, même avec des mesures sanitaires raisonnables, remisées au rang des activités « non essentielles » : c’est du jamais vu en France, sauf à Paris sous la Commune !

Juger, c’est-à-dire apprécier cette réalité à la lumière des grands principes qui fondent la vie sociale. Parce que l’homme est « un de corps et d’âme », il n’est pas juste de faire de la santé physique une valeur absolue, jusqu’à sacrifier la santé psychologique et spirituelle des citoyens, et en particulier de les priver de pratiquer librement leur religion, dont l’expérience prouve qu’elle est essentielle à leur équilibre. Parce que l’homme est social par nature et ouvert à la fraternité, il est insoutenable de briser les relations familiales et amicales et de condamner les personnes les plus fragiles à l’isolement et à l’angoisse de la solitude, comme il est injuste de priver les artisans et les petits commerçants de leur activité, tant ils contribuent dans nos villes et villages à la convivence sociale. Si l’Eglise reconnaît la légitimité de l’autorité publique, c’est à condition que, selon une juste hiérarchie des valeurs, elle facilite l’exercice de la liberté et de la responsabilité de chacun et promeuve les droits fondamentaux de la personne humaine. Or on a fait prévaloir une conception individualiste de la vie et on a ajouté à l’opprobre, ainsi infligé à toute une population, somme toute infantilisée, une culpabilisation facile en brandissant l’argument spécieux de la vie des malades en réanimation et des soignants exténués. Ne devait-on pas reconnaître premièrement la déficience des politiques de santé, qui ont cassé les budgets et fragilisé les institutions hospitalières, en termes de personnels soignants insuffisants et mal rémunérés et de lits de réanimation régulièrement supprimés ? Enfin, parce que l’homme a été créé à l’image de Dieu, fondement ultime de sa dignité – « Tu nous a faits pour toi, Seigneur, et mon cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi » (Saint Augustin) – on aurait tort de sous-estimer la liberté de culte qui reste, dans la Loi de séparation des Eglises et de l’Etat pourtant promulguée dans un contexte des plus tendus, la première de toutes les libertés fondamentales, que les citoyens, entretenus dans la peur, ont consenti à abdiquer sans discuter. Non, l’argument sanitaire ne justifie pas tout.

Agir. L’Eglise n’est pas obligée de s’aligner sur un discours officiel réducteur et bégayant, encore moins à se faire la courroie de transmission de l’Etat, sans manquer pour autant au respect et au dialogue ni appeler à la désobéissance civile. Sa mission prophétique, au service du Bien commun, c’est d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur ces détresses graves liées directement à la gestion de la crise sanitaire. Certes, il faut soutenir les personnels soignants et secourir les malades – la prudence dans l’application des gestes-barrières fait partie de l’effort national qui incombe à tous –, mais sans imputer trop hâtivement aux citoyens la responsabilité de leur détresse. En ce sens, il faut saluer le professionnalisme des personnels de santé qui se dévouent auprès des malades, et encourager la générosité des bénévoles qui s’engagent au service des plus démunis, et où les chrétiens sont souvent aux avant-postes. Il faut encore faire entendre les justes revendications de ceux qui sont brimés dans leur travail, je pense aux artisans et aux commerçants, et savoir dénoncer une inégalité de traitement en n’ayant pas peur de relativiser l’argument sanitaire brandi de manière insistante pour fermer les petits commerces et interdire les célébrations cultuelles publiques, alors que les écoles, les grandes surfaces, les marchés, les transports en commun sont restés actifs avec des risques potentiellement plus grands de contamination. Quand l’Eglise plaide pour la liberté de culte, elle défend toutes les libertés fondamentales qui ont été confisquées de manière autoritaire, même si c’est temporaire, comme celles d’aller et de venir, de se réunir pour travailler au Bien commun, de vivre du fruit de son travail, de mener ensemble une vie digne et paisible.

S’il faut « rendre à César ce qui est à César », il faut aussi « rendre à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21), et nous n’appartenons pas à César mais à Dieu ! C’est le sens du culte rendu à Dieu qui rappelle à tous, même aux non croyants, que César n’est pas tout-puissant. Et il faut cesser d’opposer dialectiquement le culte rendu à Dieu, inscrit dans les trois premières paroles du Décalogue, à l’amour du prochain : ils sont inséparables, et celui-ci s’enracine dans celui-là ! Pour nous, catholiques, le culte parfait passe par le Sacrifice du Christ, rendu présent dans le Sacrifice eucharistique de la Messe que Jésus nous a commandé de renouveler. C’est en nous unissant physiquement et ensemble à ce Sacrifice que nous pouvons présenter à Dieu « notre personne tout entière en sacrifice vivant, saint, capable de plaire à Dieu : c’est là, pour nous, la juste manière de lui rendre un culte » (Rm 12, 1). Et s’il est véritable, ce culte s’accomplira nécessairement dans la passion du bien d’autrui, la miséricorde et la recherche du Bien commun. Voilà pourquoi il est prophétique et impérieux de défendre la liberté de culte. Ne nous laissons pas voler la source de notre Espérance !

Décès de Mr Joseph GROSS

Nous apprenons le décès de Mr Joseph GROSS à l’âge de 87 ans. Ses obsèques auront lieu vendredi 20 novembre à 14H30 à Waldwisse. R.I.P.

Décès de Mr Alfred PIERRE

Nous apprenons le décès de Mr Alfred PERRE à l’âge de 77 ans . Ses obsèques auront lieu samedi 14 novembre à 10H00 en l’église de Kerling. R.I.P.

(Nous rappelons aussi que dans le cadre du confinement, nous ne pouvons accueillir plus de 30 personnes)

Informations concernant les messes, permanences et offices déjà programmées.

Les messes du samedi 31 octobre à Flastroff et du premier novembre à Waldwisse sont maintenues.

La permanence du samedi 31 octobre, et l’office du 1er novembre à Kirschnaumen sont annulés cause COVID 19

Vigilance attentats et consignes COVID 19

Courrier du Père Sébastien Klam, Vicaire général :

 

 

Chers amis,

 

Nous approchons des fêtes de la Toussaint prévues ce dimanche. Comme vous le savez, les célébrations pour la messe anticipée ainsi que le jour de la Toussaint restent possibles dans le respect des gestes barrières mis en vigueur dès le déconfinement au printemps dernier.

 

Par ailleurs, au regard du drame qui a eu lieu dans la Basilique Notre-Dame à Nice, la préfecture de la Moselle appelle chacun de nous à une vigilance accrue, dans la mesure où une alerte attentat visant des lieux de culte persiste sur le territoire français. Dans le prolongement des consignes qui vous ont déjà été adressées dans le passé, je me permets de vous rappeler certaines règles de sécurité préventive, à adapter en fonction de chaque situation et de la fréquentation attendue, en particulier :

  • La limitation du nombre des accès aux sites et leur sécurisation, en veillant toutefois à ne pas entraver une évacuation rapide des participants dans le cadre de la prévention incendie ou des risques de panique. A l’extérieur, une largeur de 3 mètres devra rester libre pour le passage des véhicules de secours. Les poteaux d’incendies devront également rester dégagés.
  • L’observation et le contrôle visuels des flux entrants, à la diligence des équipes paroissiales. Les bénévoles, qui n’ont pas le pouvoir d’effectuer des palpations ou des fouilles de sac, peuvent néanmoins demander une présentation de leur contenu ou de l’intérieur d’une veste.
  • Tout comportement suspect ou découverte de colis ou bagage abandonné devra faire l’objet d’une alerte immédiate aux forces de l’ordre.
  • Une attention particulière devra être portée aux véhicules en stationnement à proximité des lieux de rassemblement ou de culte. Des mesures temporaires d’interdiction de stationner pourront utilement être prises, à votre discrétion, selon la configuration des lieux.

 

Les services de la Police et de la Gendarmerie Nationales se tiennent à votre disposition pour vous apporter les conseils dont vous pourriez avoir besoin. Une présence militaire est d’ores et déjà prévue aux abords de la cathédrale.

 

Par ailleurs et suite aux annonces du Président de la République mercredi soir, je vous invite à trouver en PJ les nouvelles directives organisant le culte et la vie pastorale. Je me tiens à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

 

Vous trouverez également en PJ une lettre de notre évêque adressée aux entreprises de pompes funèbres leur demandant de bien vouloir avertir les familles qui le souhaitent de la possibilité d’une célébration religieuse à l’église pour leur défunt.

 

Enfin, celles et ceux qui auraient été testés positifs à la Covid-19 peuvent retourner sur leur lieu de travail sans dépistage après la levée de l’isolement strict, avec l’accord du médecin traitant, et selon les critères définis par le Haut Conseil de la Santé Publique. Pour mémoire, les principaux critères de levée de l’isolement strict sont les suivants (source : www.gouvernement.fr) :

–      Se trouver au moins 8 jours après le début des symptômes

–      ET au moins 48 heures après la disparition d’une éventuelle difficulté respiratoire et de la fièvre vérifiée deux fois dans la journée (en l’absence de toute prise de médicament anti-fièvre depuis au moins 12 heures).

 

Bien cordialement,

 

Message de l’Evêque de Metz à l’adresse des entreprises de pompes funèbres.

Metz, le 30 octobre 2020

 

 Message à l’adresse des entreprises de Pompes funèbres

 

Mesdames et Messieurs,

Au regard de la dégradation de la situation sanitaire et du reconfinement de la population avec ce que cela suppose comme nouvelles restrictions quant aux possibilités de rassemblements, je tiens à vous informer que j’autorise la célébration des funérailles dans les églises, en présence de 30 personnes maximum comme le prévoit le décret. Par ailleurs, un accueil au cimetière – en présence d’un prêtre, d’un diacre ou d’une personne laïque mandatée à cet effet – reste toujours possible, qu’il y ait eu ou non une célébration des funérailles à l’église.

 

Par ailleurs, comme le précise le décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020, nous savons qu’il ne peut y avoir de célébration dans les crématoriums et chambres funéraires, lieux interdits au public.

 

Je vous invite donc à communiquer cette information auprès des familles qui souhaiteraient une célébration religieuse pour leur défunt et à prendre contact avec les prêtres avec lesquels vous avez l’habitude de travailler.

 

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’expression de ma considération distinguée.

 

Jean-Christophe LAGLEIZE

Évêque de Metz