Père Luc-René : La parabole du soleil ou comment expliquer la Trinité
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Prière d’un ado
Seigneur, je n’ai pas encore 20 ans.
Tu connais mon désir fou d’aimer et d’être aimé,
tu connais ma soif de bonheur, ma soif de vivre,
de vivre une vie qui ne soit pas bêtement gaspillée,
Tu sais aussi, combien certains jours,
J’étouffe dans ma peau !
Combien le collège, la famille,
la société, le monde entier,
tout me semble oppressant, décevant, étriqué.
Combien, certains soirs, j’ai envie de hurler ma peur,
De crier mon ras-le-bol !
Combien j’ai envie de repeindre
tous les murs de la ville,
les bus, les affiches, et la tête des gens,
avec les couleurs de l’espérance
et de la tendresse.
Seigneur délivre-moi de l’ironie désabusée…!
Pourquoi ai-je si peu confiance en moi
et dans les autres ?
D’où me vient ce rêve insensé
d’un monde différent, d’un monde plus beau…?
Seigneur, Tu sais combien ma foi en Toi
Est encore mal assurée !
Mais si Tu es vraiment
ce que les évangiles disent de Toi,
tourne vers moi Ton visage de lumière.
Réconcilie-moi avec moi-même,
Avec le meilleur de l’homme
et de ce monde que Tu as créé,
et que Tu as tant aimé.
Donne-moi le courage de semer
de la vie et de l’amour.
Que le brouillard et les champs d’ivraie
Ne me cachent pas la lumière du soleil
et les germes de blé.
Seigneur, je ne te demande pas
de réussir dans la vie,
mais de réussir ma vie.
De réaliser avec Toi,
Ton rêve d’amour sur moi.
« Il faut toujours prier comme si l’action était inutile et agir comme si la prière était insuffisante.» affirme Sainte Thérèse de Lisieux.
Bien souvent notre prière est terne, sans goût, chargée d’ennui, comme si entre Jésus et nous il n’y avait jamais rien eu… Thérèse témoigne de sa prière et nous accompagne sur ce chemin de confiance et de gratuité dans l’amour.
« Qu’elle est donc grande la puissance de la Prière ! On dirait une reine ayant à chaque instant libre accès auprès du roi et pouvant obtenir tout ce qu’elle demande. Il n’est point nécessaire pour être exaucée de lire dans un livre une belle formule composée pour la circonstance ; s’il en était ainsi…
hélas ! que je serais à plaindre !…
En dehors de l’office Divin que je suis bien indigne de réciter, je n’ai pas le courage de m’astreindre à chercher dans les livres de belles prières, cela me fait mal à la tête, il y en a tant !…
et puis elles sont toutes plus belles les unes que les autres…
Je ne saurais les réciter toutes et ne sachant laquelle choisir, je fais comme les enfants qui ne savent pas lire, je dis tout simplement au Bon Dieu ce que je veux lui dire, sans faire de belles phrases, et toujours Il me comprend…
Pour moi, la prière, c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel, qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. »
Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
O mon Dieu, Trinité que j’adore,
aidez-moi à m’oublier entièrement
pour m’établir en vous, immobile et paisible
comme si déjà mon âme était dans l’éternité!
Que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de Vous,
ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte
plus loin dans la profondeur de votre Mystère.
Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel,
votre demeure aimée et le lieu de votre repos;
que je ne vous y laisse jamais seul,
mais que je sois là tout entière,
tout éveillée en ma foi, tout adorante,
toute livrée à votre action créatrice.
O mon Christ aimé crucifié par amour,
je voudrais être une épouse pour votre coeur;
je voudrais vous couvrir de gloire,
je voudrais vous aimer…jusqu’à en mourir!
Mais je sens mon impuissance et
je Vous demande de me revêtir de Vous-même,
d’identifier mon âme à tous les mouvements de votre Âme;
de me submerger, de m’envahir, de Vous substituer à moi,
afin que ma vie ne soit qu’un rayonnement de votre Vie.
Venez en moi comme Adorateur,
comme Réparateur et comme Sauveur.
O Verbe éternel, parole de mon Dieu,
je veux passer ma vie à Vous écouter,
je veux me faire tout enseignable afin d’apprendre tout de Vous;
puis, à travers toutes les nuits, tous les vides,
toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et
demeurer sous votre grande lumière.
O mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse
plus sortir de votre rayonnement.
O Feu consumant, Esprit d’amour,
survenez en moi afin qu’il se fasse en mon âme
comme une incarnation du Verbe;
que je Lui sois une humanité de surcroît,
en laquelle il renouvelle tout son mystère.
Et vous, ô Père, penchez-Vous vers votre pauvre petite créature,
ne voyez en elle que le Bien-aimé en lequel
Vous avez mis toutes vos complaisances.
O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude,
Solitude infinie, Immensité où je me perds,
je me livre à Vous comme une proie;
ensevelissez-vous en moi,
pour que je m’ensevelisse en Vous, en attendant
d’aller contempler en votre lumière l’abîme de vos grandeurs.
Ainsi soit-il
Jean-Marie Vianney (1786-1859) surnommé le Saint Curé d’Ars.
La Prière du Saint Curé d’Ars « Sans le Saint-Esprit, nous sommes comme une pierre du chemin » :
« Sans le Saint-Esprit, nous sommes comme une pierre du chemin. Prenez dans une main une éponge imbibée d’eau et dans l’autre un petit caillou ; pressez-les également ; il ne sortira rien du caillou et de l’éponge vous ferez sortir l’eau en abondance. L’éponge, c’est l’âme remplie du Saint-Esprit, et le caillou, c’est le cœur froid et dur où le Saint-Esprit n’habite pas. C’est le Saint-Esprit qui forme les pensées dans le cœur des justes et qui engendre les paroles dans leur bouche. Ceux qui ont le Saint-Esprit ne produisent rien de mauvais ; tous les fruits du Saint-Esprit sont bons … Quand on a le Saint-Esprit, le cœur se dilate, se baigne dans l’amour divin. Il faudrait dire chaque matin : « Mon Dieu, envoyez-moi votre Esprit qui me fasse connaître ce que je suis et ce que Vous êtes ». Ainsi soit-il. »
Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)
Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec lez secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence.
Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées et que vous nous enseignez par votre sainte Eglise, parce que vous ne pouvez ni vous trompez, ni nous trompez. Amen.
Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et, si j’observe vos commandements, le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous nous l’avez promis et que vous êtes toujours fidèle à vos promesses.
Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur et par-dessus toutes choses parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable, et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’Amour de vous.
Trois fois par jour, le matin, à midi et le soir, aux clochers de bien des églises, les cloches tintent trois fois trois coups suivis d’une volée. Il s’agit d‘une tradition du 14ème siècle, encouragée depuis par de nombreux papes : la prière de l’Angélus par laquelle l’Eglise médite les récits de l’Annonciation et de l’Incarnation. Ce court récrit de l‘histoire du salut met l’accent sur le « oui » de Marie à la volonté de Dieu.
D’emblée (au 13ème siècle) la prière fut associée au tintement de la cloche. Elle fut même précédée de l’antienne « L’ange s’adressa à Marie ». C’est progressivement que se fixa et se généralisa la forme de l’Angélus, tel que nous le récitons aujourd’hui.
On sait que chaque dimanche et chaque jour de fête, Jean-Paul II récitait l’Angélus avec les Romains et les pèlerins groupés sur la place Saint-Pierre : « Cette prière que je récite tous les dimanches à Rome avec les pèlerins venus sur la place Saint-Pierre nous donne l’occasion d’approfondir notre lien spirituel avec la Vierge Marie qui précède tout le Peule de Dieu dans le pèlerinage de la foi. »
Nous pouvons aujourd’hui, unis à Marie qui nous fait découvrir la joie d’être un « oui » vivant de Dieu par toute notre vie, nous plonger dans cette prière de l’Angélus.
V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.
Je vous salue Marie…
V. Voici la Servante du Seigneur
R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.
Je vous salue Marie…
V. Et le Verbe s’est fait chair
R/ Et il a habité parmi nous.
Je vous salue Marie…
V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.
Prions. Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos coeurs. Par le message de l’ange, tu nous a fait connaître l’Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa passion et par sa croix jusqu’à la gloire de la résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.
R/ Amen.
Voici une Prière de Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone, extraite du Traité XV de la Trinité qui est le cri d’un cœur passionné d’amour pour le Christ : « Mon Dieu, mon Seigneur, accorde-moi de T’aimer ».
Prière de Saint Augustin « Mon Dieu, mon Seigneur, accorde-moi de T’aimer » :
« De toutes mes forces, celles que tu m’as données, je T’ai cherché, désirant voir ce que j’ai cru. Et j’ai lutté, et j’ai souffert. Mon Dieu, mon Seigneur, mon unique espoir, accorde-moi de n’être jamais las de te chercher, qu’avec passion sans cesse je cherche ton visage. Toi qui m’as donné de Te trouver, donne-moi le courage de te chercher et d’espérer Te trouver toujours davantage. Devant Toi ma solidité : garde-la. Devant Toi ma fragilité : guéris-la. Devant Toi tout ce que je sais, tout ce que j’ignore. Par là où Tu m’as ouvert, j’entre : accueille-moi. De là où Tu m’as fermé, j’appelle : ouvre-moi. Accorde-moi de ne pas T’oublier, accorde-moi de Te comprendre. Mon Dieu, mon Seigneur, accorde-moi de t’aimer ».
Saint Augustin d’Hippone (354-430)
Source: site-catholique.fr